Commémoration cessez-le-feu

    LE 19 MARS 2019 à VAUX-sur-MER

Une centaine de personnes se trouvaient rassemblées devant le monument aux morts, répondant à l'invitation des maires de St Palais et Vaux, pour rendre hommage aux 3 soldats appelés morts pour la France pendant la guerre d'Algérie. On notait la présence de la sénatrice Corinne Imbert, le commissaire de police, un officier sapeur-pompier, la déléguée départementale Marie-Pierre Quentin, les maires et conseillers des communes de Vaux et St Palais. Le message officiel du ministère des Armées était lu par Jean-Michel Grasset, 1er adjoint; celui de la Fnaca était lu par Jean-Claude Coly.
Après le dépôt de gerbes au monument et à la stèle, Albert Gendronneau remettait la Croix du combattant à Stéphan Smolen et Gilbert Laborde. La mairie offrait café et croissants à la salle Equinoxe.

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                                                                                                                     le 12 février 2019

à     tous les adhérents et sympathisants

Madame, Monsieur , Chers amis,

Rappelez-vous, il y a cinquante-sept ans ; le 19 mars 2019, 57ème anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, soyez à nos côtés lors des cérémonies de commémoration qui auront lieu ce jour-là, en souvenir de toutes les victimes civiles et militaires des guerres d’Afrique du Nord, tant celles d’avant le 19 mars que celles d’après le 19 mars, celles-ci victimes de la barbarie, ou de l’intolérance, ou du refus, par les représentants d’un parti ou de l’autre, des accords signés le 18 mars 1962  à Evian.

Certains disent que le 19 mars 1962 est la date d’une défaite militaire.

Nous, les soldats appelés, rappelés ou engagés, savons que la guerre était gagnée, et que le 19 mars, c’est d’abord la date de la paix.,

Ce 19 mars donc, nous vous attendons très nombreux à 09 h 30, place Courtot, pour nous rendre au monument aux morts de Vaux-sur-Mer . Une gerbe sera déposée au monument, et une autre à la stèle, par une délégation. Nous ferons mémoire des deux  enfants de Vaux-sur-Mer  morts pour la France: Bernard GERVREAU et Henry-Guy CORBIER, et de celui de Saint Palais-sur-Mer, Jacques MICHELET  Nous nous souviendrons aussi de nos amis qui étaient des nôtres encore ces dernières années.

              Nous vous prions de venir tous, adhérents arborant vos médailles sur votre veste, épouses, enfants, petits enfants, amis, et sympathisants. Nous sommes 165 adhérents, environ 30 sympathisants cotisants, et nous comptons de très nombreux amis  à Vaux-sur-Mer. C’est pourquoi nous espérons que nous saurons nous rassembler nombreux, et montrerons ainsi notre attachement à la date du 19 mars, et aux souvenirs qu’elle représente

                          Un vin d’honneur sera servi offert par la Mairie.

Puis à ROYAN devant le Monument aux morts, en face du Tiki, à 10 h 30, un des adhérents de Vaux-sur-Mer, Alain Le Bozec, recevra la médaille militaire des mains du général Marengo, maire de Royan. Nous l’accompagnerons . Puis , devant la stèle à 11 h00, cérémonie habituelle

Rassemblement Place Courtot (le Marché). À 12 h 45 . Départ d’un petit car (gratuit), et covoiturage  pour ST Savinien, pour le rassemblement départemental au monument dédié aux 251 Charentais morts en AFN. Merci

                                        Pour  Le Conseil et le Bureau,    Albert Gendronneau

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Les adhérents qui souhaitent être décorés le 19 mars s’adressent le plus tôt possible au président Albert GENDRONNEAU 9 allée des rossignols 17640  VAUX-sur-Mer   Tél : 06 03 22 56 24.

Ils lui soumettront leur livret militaire, afin de bien vérifier leurs droits à décoration. 

A faire le plus tôt possible pour que nous ayons le temps de commander les décorations .

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Deux millions d’Appelés en AFN !

C’est en pensant à nos Camarades disparus, à toute cette jeunesse gâchée, sacrifiée, que chaque année, le 19 mars, nous leur rendons hommage, toujours avec la même ferveur Avant le 18 octobre 1999, la guerre d’Algérie n’étant pas encore reconnue officiellement, les noms de nos camarades tombés sur le sol algérien ne pouvaient figurer sur les monuments aux morts. Afin que ces Camarades puissent être honorés et ne tombent pas dans l’oubli, de nombreuses stèles ont été érigées un peu partout en France, comme à St Georges de Didonne,  Royan, ou Vaux, entre autres. Lors de ces cérémonies, c’est aussi l’occasion d’évoquer des souvenirs sur des évènements, parfois douloureux mais aussi des moments de joie, d’espoir ou de cafard, un quotidien loin des siens que seule une certaine fraternité pouvait compenser. Autant de sujets, pas toujours compatibles avec la rigueur d’un discours officiel, mais qui nous rappellent que nos vingt ans n’étaient pas toujours une partie de plaisir. Ces stèles, comme tant d’autres, sont devenues des lieux de rassemblement où un cercle de fidèles vient se recueillir chaque année. Mais un jour ces stèles finiront comme les calvaires qui jalonnent nos routes et que l’on ne remarque plus, tellement ils se sont intégrés dans le paysage, et qui appartiennent à un passé de plus en plus lointain. Aussi, il est important que cette chaine de la fidélité résiste au temps, car déjà actuellement, à part les AC d’AFN, qui s’intéresse à ce Devoir de Mémoire ? Plus d’un demi-siècle après la fin de cette guerre, comment des jeunes qui n’ont pas connu cette tragédie, pourraient-ils se sentir concernés ? Et soyons justes, avant que le spectre de la guerre d’Algérie ne vienne planer au-dessus de nos têtes, nous aussi, nous connaissions une certaine insouciance. Les époques ne sont pas comparables, pour beaucoup aujourd’hui, l’inquiétude, l’incertitude du lendemain sont bien plus préoccupantes qu’un passé qui leur a complètement échappé. Soyons vigilants et actifs, pour que 30.000 morts et la dernière génération de combattants appelés ne tombent pas dans l’indifférence générale avant de sombrer définitivement dans l’oubli.

   Ne serait-ce que pour cette raison, tant que nous le pourrons, nous nous devons d’être le plus nombreux possible le 19 mars, journée du Souvenir et du recueillement, et d’entretenir cette camaraderie héritée de cette fraternité qui nous a unis dans notre jeunesse.

                                                                      Louis Péquillet.

       

 

Mesage 19 mars 18Message 19 mars 18 (3.11 Mo) 

 

  19 mars 1962-19 mars 2018

Année après année, les journées de recueillement du 19 mars se succèdent, bien que la guerre d’Algérie n’ait pas eu l’ampleur des deux précédents conflits et que bon nombre  d’anciens de cette guerre est maintenant octogénaire, il est réconfortant de voir autant de monde à cette cérémonie, même si on en espère toujours davantage. En rendant hommage à nos camarades tragiquement disparus en AFN, les personnes présentes évitent également à toute une génération d’AC de tomber dans l’oubli.

    On n’est plus à l’époque où nos Ainés se déplaçaient en masse pour le 11 novembre et le 8 mai ; les drapeaux fleurissaient aux fenêtres, les enfants des écoles chantaient la Marseillaise, la messe était de rigueur. Pourtant des ruines étaient encore là, rappelant des drames toujours présents dans les mémoires. Des routes, des ponts, des immeubles ont été reconstruits, des cités ont été créées pour reloger à la hâte toute une population. Tous ces chantiers créaient du travail, la physionomie du pays a été bouleversée, on travaillait dur à cette époque-là, les congés n’étaient pas d’actualité, mais on travaillait de bon cœur. C’était l’espoir de s’en sortir qui animait tout le monde, les après-guerres sont jalonnés de durs moments qui, petit à petit, font place à une envie de vie nouvelle, une envie de repartir vers un avenir qu’on espérait tous meilleur.

      Nous étions encore gamins quand on a connu les bombardements, les alertes, la peur, les privations malgré notre jeune âge, on recommençait à espérer aussi, certains commençaient à apprendre un métier, bien souvent à 14 ans, d’autres poursuivaient leurs études, à la campagne les jeunes apportaient une aide précieuse à la ferme des parents. Enfin, bref, on se lançait dans la vie avec la fougue de la jeunesse ; mais cet élan a été brusquement stoppé, de mauvaises nouvelles sont arrivées d’Afrique du nord (Oui, déjà !) Il fallait faire du maintien de l’ordre ! C’est ainsi qu’a été appelé ce conflit jusqu’en 1999 où le terme de guerre a été enfin reconnu, grâce aux actions des associations d’AC et, en particulier de la FNACA. Deux millions d’hommes y ont participé, 300 000 blessés, 30 000 morts (soit, en moyenne, 10 morts par jour pendant huit ans) Que fallait-il de plus pour appeler cela une guerre ? À l’issue de laquelle l’Algérie a obtenu son indépendance.

     Comme beaucoup de mes camarades, mon premier voyage à fond de cale dans un cargo s’est passé dans des conditions telles, que si aujourd’hui on transportait des animaux de la même façon, la SPA s’empresserait de porter plainte ; pour la suite du voyage, on a eu droit à des wagons originaux : 8 chevaux en long ou 32 hommes. Circonstances obligent, une camaraderie s’est vite établie entre Anciens et Nouveaux, trente mois ne se racontent pas en deux lignes, mais au fil des ans cette camaraderie a mûri et s’est transformée en Amitié, grâce aux Associations, dont la FNACA, bien sûr, les AC d’AFN se retrouvent toujours avec le même esprit, que ce soit pour une cérémonie, comme aujourd’hui, ou pour toute autre occasion, le fait d’avoir vécu les mêmes situations resserre les liens.

    Rien de tout cela ne serait possible sans le dévouement des bénévoles qui sont à la base de toute l’organisation de cette communauté, à tous les niveaux et en toutes occasions, défense des droits des AC et de leurs veuves, cérémonies patriotiques, sorties, Mémoire, etc….Le bénévolat est le ciment de toute société sans lequel rien ne peut se construire durablement ! A ceux qui en douteraient, qu’ils se posent la question : Et si le bénévolat n’existait pas ?

    Alors, Mmes, Mm les Elus, responsables politiques, simples citoyens, plus que jamais face à une situation qui se dégrade de jour en jour, les actions menées par les bénévoles seront de plus en plus nécessaires et méritent d’être encouragées,

    Merci de votre attention.                                        Louis Péquillet.

19 mars 2017 à VAUX-sur-MER

VAUX-sur-MER

Partis en défilé depuis la place Courtot, précédés de 5 porte-drapeaux, plus de 100 personnes   se sont retrouvées au monument aux morts, pour rendre hommage  aux morts pour la France  de Vaux et de Saint Palais pendant la guerre d’Algérie. Après le dépôt de gerbes à la stèle (du comité local FNACA),  et au monument aux morts (celles des mairies de Vaux et Saint Palais, et celle du conseil départemental) ,  le président Albert Gendronneau remit les décorations à Stéphane Smolen (commémorative Algérie), Jacques Dupuis (commémorative et  reconnaissance de la nation), Jeannot Gence (commémorative, reconnaissance de la nation et croix du combattant) et Jacques Martelecque (commémorative, reconnaissance de la nation et croix du combattant). Les maires de Vaux-sur-Mer (Jean-Michel Grasset 1er adjoint), et de Saint Palais (Claude Baudin) remercièrent pour leurs présences, le député Didier Quentin, la consseillère départementale Marie-Pierre Quentin,  le commissure de police de Royan, les élus  et habitants de Vaux et de Saint Palais. Tous furent conviés à la salle Equinoxe pour un café et des croissants.

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à tous les adhérents et sympathisants
Madame, Monsieur , Chers amis,
Rappelez-vous, il y a cinquante-cinq ans aujourd’hui, 55ème anniversaire du cessez-le-feu en
Algérie, soyez à nos côtés lors des cérémonies de commémoration qui auront lieu ce jour-là, en souvenir
de toutes les victimes civiles et militaires des guerres d’Afrique du Nord, tant celles d’avant le 19
mars que celles d’après le 19 mars, celles-ci victimes de la barbarie, ou de l’intolérance, ou du refus, par
les représentants d’un parti ou de l’autre, des accords signés le 18 mars 1962 à Evian.
Certains disent que le 19 mars 1962 est la date d’une défaite militaire.
Nous, les soldats appelés, rappelés ou engagés, savons que la guerre était gagnée, et que le
19 mars, c’est d’abord la date de la paix.,
Ce 19 mars donc, nous vous attendons très nombreux à 09 h 45, place Courtot, pour nous
rendre au monument aux morts de Vaux-sur-Mer à 10 h. Une gerbe sera déposée au monument, et
une autre à la stèle, par une délégation. Quelques combattants seront décorés. Nous ferons mémoire des
deux enfants de Vaux-sur-Mer morts pour la France: Bernard GERVREAU et Henry-Guy
CORBIER, et de celui de Saint Palais-sur-Mer, Jacques MICHELET Nous nous souviendrons aussi de
nos amis qui étaient des nôtres encore ces dernières années.
Nous vous prions de venir tous, adhérents arborant vos médailles sur votre veste, épouses,
enfants, petits enfants, amis, et sympathisants. Nous sommes 172 adhérents, environ 40 sympathisants
cotisants, et nous comptons de très nombreux amis à Vaux-sur-Mer. C’est pourquoi nous espérons que
nous saurons nous rassembler entre 150 et 200 personnes, qui montreront ainsi leur attachement à la
date du 19 mars, et aux souvenirs qu’elle représente
Un vin d’honneur sera servi offert par la Mairie.
Puis à ROYAN devant le Monument aux morts, en face du Tiki, à 11 h et devant la stèle à
11 h 30 Tous les comités FNACA du Pays Royannais s’y ont donné rendez-vous.
Rassemblement Place Courtot (le Marché). À 13 heures . Départ pour ST
Savinien, pour le rassemblement départemental au monument dédié aux 251 Charentais morts en
AFN.
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Les adhérents qui souhaitent être décorés le 19 mars s’adressent le plus tôt possible au
président Albert GENDRONNEAU 9 allée des rossignols 17640 VAUX-sur-Mer Tél : 06 03 22 56 24.
Ils lui soumettront leur livret militaire, afin de bien vérifier leurs droits à décoration.
A faire le plus tôt possible pour que nous ayons le temps de commander les décorations .
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  19 mars 2017 :  55e Anniversaire du Cessez le feu en Algérie

       Combien de fois faudra-t-il répéter que cette date n’a pour nous, A.C d’AFN, aucune signification politique. Cette date n’est pas due au hasard d’un choix quelconque, c’est simplement la date du Cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962, proclamé par le général De Gaulle. C’est ce jour que les A.C d’AFN ont à cœur de rendre hommage à leurs 30000 camarades morts pour la France ; aussi, contester cette date historique et officielle, c’est porter atteinte à la mémoire de toutes ces malheureuses victimes fauchées en pleine jeunesse. Qui oserait contester le 8 mai et le 11 novembre, pourtant il y a eu encore de nombreux morts après ces dates ; alors pourquoi le 19 mars serait-il différent ?
      Les polémiques, quelles qu’en soient les raisons, et souvent colportées par des personnes étrangères à la guerre d’Algérie sont déplacées, voire indécentes pour une journée consacrée au recueillement et à un hommage solennel aux victimes de cette guerre. De tous temps, que ce soit un Traité de paix, un armistice ou un Cessez-le-feu, c’est toujours la fin officielle du conflit qui a été retenue comme date commémorative.
      Si le drapeau tricolore est présent aujourd’hui, de la capitale au plus petit village, aux frontons des préfectures, des mairies, des ambassades et sur les monuments, c’est qu’il représente le sacrifice de milliers de jeunes tombés en accomplissant leur devoir.
      A.C et, citoyens , c’est à nous qu’il incombe de faire respecter notre drapeau, emblème de la nation, et nos valeurs traditionnelles pour que la France reste ce beau pays envié partout dans le monde.
      A une époque aussi troublée que la nôtre, quelle notion avons-nous de la Patrie ? la Mère patrie, comme on disait respectueusement. Notre patrie, c’est la terre de France où nos ancêtres ont vécu ; notre Patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils nous ont laissé pour le transmettre à notre tour. Par Devoir, nous nous sommes battus sous le drapeau français, sans nous préoccuper des raisons de cette guerre. Nous y avons perdu des camarades, certains y ont laissé leur santé et pour tous, notre jeunesse a été sacrifiée. Et maintenant si on ne veut pas que les jeunes d’aujourd’hui et de demain ne connaissent une nouvelle forme de guerre intérieure, encore plus sournoise et plus dangereuse pour notre Pays, nos institutions et notre culture, nous devons rester vigilants et solidaires.
        Les monuments, les calvaires, les flèches de nos cathédrales jusqu’aux plus petites églises de campagne, sont autant de témoins de pierre d’une foi vivante qui rappellent, si besoin est, qu’en France on est en terre chrétienne. Ils sont les héritiers d’une longue et noble tradition qu’ils perpétuent en portant fidèlement les couleurs de la France. Année après année, depuis plus d’un demi-siècle, ils voient leurs vingt ans s’éloigner et, pourtant inlassablement, nos dévoués porte-drapeaux sont toujours aussi vaillants, que ce soit pour accompagner un camarade à sa dernière demeure ou participer aux cérémonies dont leur présence rehausse l’éclat et la solennité,  La constance de leur dévouement mérite bien nos encouragements.                                                                     Vive la France !               L. Péquillet

 

                                                                                      

 

Date de dernière mise à jour : 22/03/2019

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